Tout médecin qui possède un grand local pour son cabinet médical est certain de ressentir un jour un sentiment de gâchis surtout par rapport à tout l’espace qui n’est pas utilisé. En effet, il existe certain professionnel qui dispose d’un grand cabinet dont il n’utilise que peu d’espace. Dans ce genre de situation, il existe un recours intelligent qui permet de mieux utiliser ces endroits et d’en tirer du bénéfice financier. On parle ici de cocabinet qui consiste à donner en location une partie de son cabinet médical ou paramédical à un autre praticien qui a une spécialité toute autre.
Le type de cabinet pouvant être partagé
Le cocabinet est une très bonne pratique et offre bien d’avantages mais il faut savoir que ce ne sont pas tous les cabinets médicaux ni tous les types d’immeuble qui peuvent être partagés en ce sens. En premier lieu, la loi a déjà émis des critères qui doivent être respectés en matière de cabinet médical. La place doit d’abord être propre et salubre, la qualité des soins et la sécurité de tous sont primordiales. En second lieu, pour pouvoir être partagé avec d’autres spécialistes, le cabinet doit être spacieux et il doit absolument y avoir des séparations pour garantir une indépendance entre toutes les activités qui vont y être pratiquées. En troisième lieu, en proposant son cabinet à d’autres pratiquant de la médecine, le titulaire devra déjà étudier la faisabilité des activités que le nouveau colocataire va pouvoir exercer dans les lieux. C’est uniquement après que le titulaire ou le médecin propriétaire pourra offrir l’espace non utilisé en location.
Quelles activités sont concernées par le partage de cabinet ?
En tant que profession avec des spécialités diverses, la médecine peut se conjuguer au pluriel. Aussi, un médecin généraliste pourra opérer un partage de cabinet avec un kinésithérapeute ou avec un dentiste ou encore avec un pédiatre. Il en est de même pour un cabinet paramédical qui peut partager la location avec un tradi-praticien ou encore un médecin généraliste ou un psychologue et ainsi de suite. La conjugaison est interminable mais il existe pourtant une limite à ce mariage d’activités. En effet, il existe des activités qui peuvent pas se pratiquer ensemble comme le travail de psychologue qui, demandant du calme et une ambiance sereine, ne peut pas se marier avec le travail d’orthophoniste ou de kiné qui nécessite des mouvements, du bruit et du dynamisme. Donc autant limiter les professionnels qu’on appelle à la location d’une partie de son cabinet pour que l’activité de celui-ci correspond au minimum à l’endroit et à l’activité habituellement pratiquée.
La durée du cocabinet
Comme tout contrat, il n’y a pas de délai limité pour un contrat de location de cabinet. Ce peut être à durée déterminée ou indéterminée selon la convention entre les deux parties. Aussi, on peut même offrir le cabinet pour une location de quelques heures par semaine selon la convenance de la partie prenante. Dans tous les cas, cela présente des avantages incommensurables à toutes les parties car le bailleur recevra du loyer et le preneur se verra offrir de l’espace adéquat pour ses activités.